La réparation automobile, l’entretien et les services dédiés sont aujourd’hui organisés à plus de 70% au travers de nombreux réseaux d’enseignes, dits constructeurs ou indépendants.

Tous les secteurs de l’après-vente sont concernés par l’organisation en réseau, depuis la réparation et l’entretien mécanique ou de carrosserie, le contrôle technique, la distribution de pièces et accessoires, la distribution de pneumatique, la distribution de véhicules d’occasion jusqu'aux stations de lavage.

Les réseaux de lavage ou de collecte des déchets - regroupant les acteurs les plus représentatifs, les leaders dans leur domaine d’activité aux côtés des TPE et PME, sont tous au service des professionnels de la maintenance et de la réparation.

L’offre alternative au réseau des marques est constituée par 17 500 MRA dont plus de 12 000 sont sous enseigne.

Au total il y a 35 000 points de ventes (réparateurs, revendeurs, distributeurs).

Ces entreprises ne disposent d’aucun lien avec le constructeur et ne représentent donc pas de marques autres que la leur ou que celle de leur groupement.

Les réparateurs rapides se sont développés en parallèle des Centres Autos et dans la même époque, au moment du premier choc pétrolier de 1973. A cette occasion, des groupes à l’instar de Speedy ou de Midas se sont développés en se spécialisant dans la réalisation d’opérations de réparation standard, telles que les changements d’échappement.

Ces enseignes ont été créées à l’initiative des fournisseurs des MRA que sont les distributeurs indépendants regroupés au sein de la FEDA. Ces distributeurs assurent, au même titre que les concessionnaires, la logistique des pièces de rechange pour les agents des réseaux RA2 ainsi que les MRA ou Centres Autos. Devant la montée de la complexité des automobiles et du besoin en formation et équipements des MRA, les distributeurs ont constitué des réseaux qui figurent parmi les plus importants aujourd’hui.

Dans la même dynamique, les équipementiers fabricants de pièces de rechange et d’appareils de diagnostic, eux-mêmes fournisseurs des distributeurs indépendants et des constructeurs, ont constitué des réseaux de MRA.

Ayant eux-mêmes réalisé le constat de leur perte de Parts de Marché sur la seconde partie du cycle de vie de la voiture, les constructeurs ont, réagi en créant des réseaux d’entretiens multimarques à l’instar des deux précédents. Ces derniers reposent sur la logistique du constructeur au travers de son réseau de concessionnaires sans arborer la marque du constructeur permettant une meilleure maitrise des coûts.

Le Business Model des Centres Autos a émergé dans les années 1970 avec l’avènement et la démocratisation des autoradios embarqués.

En effet, le véritable boom du secteur a eu lieu dans l’équipement des véhicules roulants et non pas sur les véhicules neufs. Ces Centres Autos ont alors développé des ateliers dans les surfaces attenantes à leurs magasins. Mais à la fin des années 80, la diminution des ventes d’autoradios diminuant du fait de l’offre de série des constructeurs automobiles sur les véhicules neufs poussa les centres autos à se développer sur des segments d’après-vente plus traditionnels tels que le freinage ou le pneumatique.

La structuration de ces acteurs ainsi qu’une montée dans leur concentration a généré l’émergence de groupes disposant de forts moyens de croissance (interne et externe) et de communication.

A noter que l’ensemble de ces sociétés ne partage pas le même mode de développement, certaines étant fondées sur un modèle de maillage au travers d’un développement en franchises tandis que certaines se développent en créant de nouveaux points de prestation sous forme de filiales.